Les métaux : cibles privilégiées du protectionnisme

Les dernières mesures protectionnistes des États-Unis

Le 8 mars dernier, le président américain Donald Trump annonçait qu’il souhaitait instaurer de nouvelles barrières douanières pour l’importation aux États-Unis d’acier et d’aluminium, et ce quelle que soit leur provenance. De nouvelles taxes de 25{1373dd200fcdbed67d8e7356551073913182d4223b749bcd5dd91b30da878661} sur l’acier et de 10{1373dd200fcdbed67d8e7356551073913182d4223b749bcd5dd91b30da878661} sur l’aluminium qui viendraient s’ajouter à celles déjà en vigueur et qui pourraient déstabiliser le secteur de la sidérurgie et, en cascade, celui de la métallurgie dans son ensemble.

Ces mesures ouvertement protectionnistes ne font pas l’unanimité au sein du cercle proche du président. Si bien qu’elles ont provoqué la démission de Gary Cohn, alors directeur du conseil économique national. Les experts sont également divisés et mettent en avant les risques d’une guerre commerciale aux conséquences imprévisibles car l’Union Européenne menace de riposter par l’augmentation des taxes douanières sur certains produits américains. Une chose est sûre, le protectionnisme semble prendre davantage de place à travers le monde.

Le président américain a également souhaité une mise en application rapide des mesures avec un délai maximal de 30 jours. Il laisse cependant ouvertes les portes de certaines négociations en vue d’éventuelles exceptions. Notamment pour le Canada et le Mexique avec qui les discussions sur la renégociation de l’accord de libre-échange nord-américain sont en cours. En 2002 déjà, la présidence américaine, alors occupée par Georges W.Bush, avait mis en place une série de mesures similaires avec des droits de douanes de 8{1373dd200fcdbed67d8e7356551073913182d4223b749bcd5dd91b30da878661} à 30{1373dd200fcdbed67d8e7356551073913182d4223b749bcd5dd91b30da878661} sur des produits tels que les tôles d’acier et les aciers laminés entre autres. À l’époque la volonté était de « sauver » la sidérurgie américaine.

aciérie européenne sidérurgie

La métal au centre des mesures protectionnistes

À l’échelle mondiale, le secteur de la métallurgie est le deuxième secteur le plus visé par le protectionnisme, juste derrière celui de l’agroalimentaire (données de GLOBAL TRADE ALERT). Toujours selon cette source, la catégorie des produits en acier et en fer est la plus ciblée avec pas moins de 73 mesures jugées protectionnistes depuis janvier 2017. Dans le détail, le sucre et l’électricité seraient les produits les plus directement impactés par toutes ces mesures. Les tubes, les canalisations et les profilés en acier ou en fer viendraient compléter le podium avec pas moins de 22 mesures les concernant. Tout de suite suivis par les produits laminés en alliage de fer (21 mesures) et les produits laminés en acier non allié avec revêtement ou plaqué (20 mesures). Principal acteur de ce protectionnisme : les États-Unis. Avec 23 mesures protectionnistes prises depuis janvier 2017, les États-Unis semblent être le pays qui produit le plus de mesures protectionnistes, devant l’Inde (10). Néanmoins la dynamique de protectionnisme américaine n’est pas nouvelle puisque si l’on remonte jusqu’en 2014, les USA auraient adopté 164 mesures de ce type. C’est 4 fois plus que l’Inde, deuxième du classement.

La cible préférée de tout ce protectionnisme ? Le premier producteur mondial d’acier avec 43 mesures jugées protectionnistes à son égard. Dans les faits, les autres états reprochent en effet à la Chine de fausser les marchés via la surproduction de son industrie de la sidérurgie. Pékin a conscience de cela et cherche depuis des années comment restructurer ses industries en surcapacité. Cependant cela s’avère difficile pour la Chine de se débarrasser des « entreprises zombies« . Des entreprises qui sont au bord de la faillite et lourdement endettées mais qui restent à flot grâce aux emprunts auxquels elles continuent de souscrire et aux subventions gouvernementales mises en place. L’objectif de ce dernier étant d’éviter que des millions de chinois ne se retrouvent au chômage suite à une la décision de l’État de fermer ces aciéries, chose qu’éxige régulièrement la pression internationale.

Néanmoins dans le cas de ces nouvelles taxes américaines, la Chine ne semble a priori pas être le pays qui pâtira le plus de ces mesures puisque l’acier chinois ne représente qu’une petite part des importations américaines (780 milles tonnes métriques en 2017 contre 1.1 millions en 2011). Ce volume fait de la Chine le 11ème plus gros exportateur d’acier vers les États-Unis. Bien loin derrière le Canada (5.8 millions de tonnes), le Brésil (4.67 millions), la Corée du sud (3.6 millions) et le Mexique (3.2 millions).

les importations de produits en acier aux USA ont augmenté de 38{1373dd200fcdbed67d8e7356551073913182d4223b749bcd5dd91b30da878661}

Chiffres du département du commerce des États-Unis de 2011 à 2017 – (THE EFFECT OF IMPORTS OF STEEL ON THE NATIONAL SECURITY)

Des conséquences multiples sur nos industries

En France, les boucliers se lèvent face aux dernières mesures protectionnistes annoncées même s’il est rappelé qu’il existe bel et bien une problématique au niveau mondial. Si l’Allemagne figure parmi les 10 plus gros fournisseurs d’acier et d’aluminium des États-Unis, ce n’est pas le cas de la France qui vend très peu de ces matériaux outre Atlantique. Néanmoins cette situation préoccupe toute l’Europe puisqu’elle est tout de même synonyme d’une baisse des exportations vers le plus gros consommateur de ces ressources. Lequel ne peut d’ailleurs pas faire autrement que de taxer l’importation d’acier et d’aluminium brut aux USA puisque le faire sur l’intégralité des produits finis contraindrait l’administration américaine à examiner minutieusement chaque produit qui rentre sur son territoire pour déterminer la part de l’acier (ou de l’aluminium) étranger qu’il contient.

Chose encore trop difficile à mettre en œuvre aujourd’hui tant la traçabilité des composants pose encore problèmes à certains fournisseurs. C’est le cas pour une multitude de produits qui voyagent à travers le monde et dont les chaines de valeur sont tellement fractionnées qu’il est impossible de savoir avec précision d’où viennent les éléments qui constituent le produit final.

En revanche, les acteurs français et européens qui s’inquiétaient de voir l’acier et l’aluminium bloqués aux États-Unis se déverser sur le marché européen peuvent être rassurés par le fait que l’Europe a déjà adopté des mesures protectionnistes sur ces matériaux par le passé. La concurrence sera certes accrue, certains acteurs de la sidérurgie pourraient même être à la peine, mais ces mesures ont le mérite d’exister.

Cela dit le malheur des uns fait potentiellement le bonheur des autres puisque les inquiétudes des acteurs de la sidérurgie de voir l’acier et l’aluminium bloqués aux États-Unis se déverser en Europe pourraient se transformer en opportunités pour toutes les entreprises de la métallurgie qui consomment ces matériaux. L’acier brésilien viendrait en effet rajouter de la concurrence sur un marché déjà affecté par la surproduction mondiale et contribuerai à la baisse du prix de l’acier et de l’aluminium.

 

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Transfert technologique et réunions d’informations techniques 2017

072Agenda prévisonnel 2017

Janvier

 

  • Réunion de lancement du projet de deuxième plateforme de fabrication additive métallique sur Bourges – 19/01/2017 de 14h à 16h à Bourges – Informations et inscriptions
  • Rendez-vous de la mécanique  » Alliages d’aluminium et procédés: Nuances, mise en œuvre, traitements : les dernières avancées  » – 26/01/2017 de 14h à 17h30 à Orléans (45) – Programme et inscriptions
Mars
  • Rendez-vous de la mécanique  » Surveillance des infrastructures, process et procédés » – 28/03/2017 de 14h à 18h à Rians (18)
Juin
  • Rendez-vous de la mécanique  » Robots collaboratifs« 
Octobre
  • Rendez-vous de la mécanique « Composites thermoplastiques » – 05/10/2017 à Joué-les-Tours (37)
  • Pérennité des installations en acier inoxydable dans les industries de process
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Moyens de développement, d’essai et d’analyse du CETIM CERTEC

Donnez-vous les moyens de vos développements!

Même si la principale richesse du CETIM CERTEC est son équipe d’experts en mécanique et matériaux métalliques, la présentation des moyens de développement et d’analyse dont ils disposent est importante appuyer leur potentiel à accompagner vos développements.

Localisés en Région Centre-Val de Loire, sur Bourges et Orléans, ces équipements et outils sont à votre disposition pour répondre à vos problématiques de conception, de validation, de contrôle et d’analyse.

Moyens à votre disposition :

mail-enveloppe-ouverte-dans-un-carre-arrondi_318-44474

Contactez-nous!

Analyses de défaillance et contrôles métallurgiques

Conception mécanique

Moyens d’Essais

Essais d’endurance
Essais de corrosion
Essais climatiques
Essais de serrage

Fabrication additive métallique

Soudage

Métrologie dimensionnelle

Analyses de défaillance et contrôles métallurgiques :

LOUPE KEYENCESi l’œil des chargés d’affaires est l’outil essentiel, le laboratoire de métallurgie du Cetim-Certec dispose de moyens d’observation macro et microscopiques parmi lesquels :

– une loupe Keyence: microscope numérique offrant une grande profondeur de champ pour des visualisations et des mesures 3D. Cet outil permet d’observer les dégradations (rupture, usure, corrosion) mais aussi les macrographies de soudure sur coupe par exemple (mesures dimensionnelles).
– un Microscope Electronique à Balayage (MEB) permettant d’observer directement les surfaces dégradées et les faciès de rupture à un fort grossissement (jusqu’à x100.000). Il est associé à une sonde de microanalyses (EDX) permettant de déterminer la constitution chimique élémentaire (par exemple pour les produits de corrosion ou l’identification de particules, etc..).

Spécialisés dans l’analyse des défaillances et le contrôle métallurgique, nos chargés d’affaires du laboratoire disposent également des moyens de :
– prélèvement, découpe (tronçonneuses sous lubrification)
– préparation métallographique (enrobeuses et polisseuse automatique)
– d’attaque par réactif chimique
– d’observations métallographiques (microscope optique x1000)
MEB– de traitements thermiques (fours de laboratoire)
– de mesure de dureté (essais Vickers, Rockwell et Brinell).

Souvent amenés à intervenir sur site, les métallurgistes disposent également de moyens d’observation et de prélèvement portatifs pour intervenir sur les structures ne pouvant être déplacée en laboratoire.

Contact : Lionel Fouquet – Tél. : 02 48 48 01 11
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Conception mécanique :

L’unité conception calcul du Cetim-Certec, pilotée par des ingénieurs mécaniciens expérimentés, est équipé des moyens logiciels et de prototypage rapide pour Image13accompagner vos développements mécaniques depuis la faisabilité jusqu’à la validation de vos pièces et ensembles mécaniques.

TDC Need pour la réalisation des analyses fonctionnelles qui permettront de fiabiliser vos projets de conception dès le démarrage de vos projets
Catia V5, Solidworks 2016 et Créo 3 (ex Pro engineer) pour la phase conception
Solidworks similation et Créo simulate pour la validation par calcul et l’optimisation des structures

Spécialistes de la chaîne numérique et de la conception en vue de fabrication additive des outils spécifiques viennent compléter le panel des moyens logiciels :

Geomagic, pour le traitement des fichiers numériques issus de scan 3D

Sortiie directe su scanner

Fichier 3D issu du scan 3D

Altair Inspire optistructure, pour l’optimisation topologique

Spécialiste du prototypage rapide et de la fabrication additive depuis plus de 10 ans , le CETIM CERTEC dispose d’un équipement de fabrication additive polymère (PA12) pour réaliser les prototypes polymères des développements qui lui sont confiés :

Contact – Pascal Sabourin – Tél.: 02 48 48 01 11

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Moyens d’Essais

 

Essais d’endurance:

003Le laboratoire d’essais mécaniques dispose d’un espace de plus de 500 m2 et d’une quarantaine de bancs dédiés à la mise en œuvre d’essais d’endurance pour les produits de quincaillerie et les portes et portails. Le laboratoire est accrédité COFRAC (n°1-5545) et certifié Afnor pour ces domaines.

Ces bancs pneumatiques sont conçus et mis en application selon les normes de référence des domaines précités. Ils ont pour objectif de valider la capacité de fonctionnement des équipements et leur résistance à la manœuvre répétée (jusqu’à plusieurs millions).

Ils permettent de réaliser :

– Des essais de qualification de produits industriels en vue du marquage NF/CE
cofrac– Des essais de contrôle de production usine (CPU)

Exemples de produits testés :

Produits de quincaillerie
: Fermetures anti-panique (fap), fermetures d’urgence (fu), serrures, béquilles (poignées), ferme-portes, retenues électromagnétiques (ventouses), charnières, paumelles,…
certification_portes_et_portailsPortes et portails : Hauteur maximum 2500 mm

Contact: Jérémy Lanne – Tél.: 02 48 48 01 11

Essais de corrosion:

Les essais de corrosion sont réalisés dans un équipement de brouillard salin dont les caractéristiques sont :

– Dimensions : 1000 x 600 x 500 mm
Ph neutre

Contact: Jérémy Lanne – Tél.: 02 48 48 01 11

Essais climatiques :

Le laboratoire dispose d’une enceinte climatique avec contrôle de l’hydrométrie dont les caractéristiques sont les suivantes :

– Plage de température : -40°C à +180°C
– Dimensions : 800 x 800 x 800 mm

Contact: Jérémy Lanne – Tél.: 02 48 48 01 11

Essais de serrage :

banc d'essai de serrageLe CETIM CERTEC dispose depuis le début de l’année 2016 d’un banc de serrage permettant de contrôler et de déterminer pour les éléments de visserie :

– Le coefficient de rendement du couple (K)
– les coefficients de frottement (total, entre filetage, entre surfaces d’appui)
– La force de serrage à la limite élastique (Fy)
– Le couple de serrage à la limite élastique (Ty)
– La force de serrage à la charge de rupture (Fu)

Ce type d’essai permet de valider la bonne réponse aux exigences qualité des donneurs pour leurs assemblages boulonnés ou, par exemple, de déterminer l’impact d’un lubrifiant ou d’un auto freinage.

Contact: Lionel Fouquet – Tél.: 02 48 48 01 11

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Fabrication additive métallique:

Image17Mise en place début 2016, la plateforme de fabrication additive Supchad, permet au CETIM CERTEC de disposer d’un équipement de fabrication additive métallique :

SLM 280 HL (SLM Solution) :

Fusion laser sur lit de poudreIMG_20151126_083037
– Volume de fabrication de 280 x 280 x 300
– Puissance laser 400W
– Matériaux : alliages d’aluminium et aciers

Partagée entre différents partenaires industriels, cette plateforme a pour objectif d’accompagner la montée en compétence des industriels sur cette nouvelle technique de fabrication.
Le process de fabrication additive s’étend bien au-delà de la seul machine de fabrication, la plateforme comporte plusieurs équipements complémentaires et notamment :

Image16Magics : Logiciel de préparation des fabrications pour la construction des supports indispensables à la fabrication
– Un four de traitement thermique (Nabertherm) pour le détentionnement des pièces en fin de fabrication

Contact: Sébastien Pillot – Tél.: 02 48 48 01 11

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Soudage:

Afin d’assurer ses missions d’accompagnement des entreprises pour l’amélioration de la qualité et de la productivité de leurs productions mécano-soudées, l’ingénieur soudeur du CETIM CERTEC dispose d’équipements de contrôle et de mesure comme :

certifications soudage– Un appareil de mesure de températures par contact
– Un mesureur d’épaisseurs par ultrasons,
– Une valise d’échantillons visio tactile de soudures,
– Un mesureur de fuites de gaz par émission acoustique,
– Un magnétoscope articulé et une lampe UV pour les CND par magnétoscopie,
– Des produits de ressuage,
– … et un grand réseau de partenaires pour un accès à tous les moyens qui lui sont nécessaire pour mener à bien ses missions !

Contact: Yves Royer – Tél.: 02 48 48 01 11

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Banc sip 302MMétrologie dimensionnelle:


Completing last master piece puzzleAccrédité Cofrac
(n° 2-1814) pour l’étalonnage des moyens de mesure dimensionnelle et spécialiste du retrofit (numérisation) des bancs de longueur SIP, le laboratoire de métrologie du CETIM CERTEC de 2 moyens spécifiques pour asseoir son expertise :

– Des bancs de longueur de référence : SIP 1002M et SIP 302M
– Un interféromètre laser

Ces équipements sont utilisés pour les prestations d’étalonnage et la mise au point des kits de rétrofit avant la mise en place sur les bancs clients.

Contact: Pascal Bouche – Tél.: 02 48 48 01 11
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Fabrication additive: mise en oeuvre de l’alliage AlSi10Mg

Transfert R&D fabrication additive par fusion laser sur lit de Poudre: Mise en oeuvre de l’Alliage AlSi10Mg

alsi10mg-ConvertImage (2)L’étude comparative d’éprouvettes en alliage AlSi10Mg et en composite à matrice métallique (matrice en alliage AlSi10Mg renforcée avec des particules de SiC), produites par fabrication additive, a permis d’étudier l’évolution de la densité avec l’introduction de renforts et ainsi observer l’augmentation du taux de porosité avec la fraction volumique de renfort.

L’évaluation de la dureté, de la conductivité électrique, des caractéristiques mécaniques conventionnelles et des modifications de microstructure a été réalisée pour différents traitements thermiques, sur les 2 types de matériaux. La mesure de la résistance mécanique, de la limite d’élasticité et du module d’Young mettent en évidence une augmentation significative des caractéristiques mécaniques conventionnelles par rapport à la fonderie. Ce phénomène, lié au durcissement par affinement de la structure, est démontré en reliant l’évolution de la limite d’élasticité à la réduction de l’espacement interdendritique (DAS) (loi de Hall-Petch). La compréhension de l’influence des phénomènes thermiques (distribution de la température et taux de refroidissement rapide) sur les changements de microstructure (construction des cordons, zone perturbée, variations structurelles) a également été explorée.
L’article est à retrouver dans son intégralité :
http://dx.doi.org/10.1051/metal/2015039

Contact: Arnold Mauduit – Tél.: 02 48 48 01 11

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Traitements de surface des alliages d’aluminium: Etude comparative OAST OASD

Faïençage d’une couche anodique sulfurique conventionnelle

Solutions alternatives au CrVI: Performances et limitations de l’OAST et de l’OASD.

Dans le contexte de l’interdiction ou de la limitation de l’utilisation du CrVI, de nouveaux procédés ont trouvé leur place telles l’oxydation aMicrographie faiençage anodisationnodique sulfo-tartrique (OAST) et l’oxydation anodique sulfurique diluée ou couche mince (OASD). Le Cetim-Certec a réalisé une étude comparative de ces procédés d’anodisation afin de mesurer leurs aptitudes de tenue au faïençage, à la corrosion, à la mise en peinture et de résistance en fatigue.
Les trois anodisations étudiées présentent de bons comportements avec toutefois un petit avantage pour l’ OAST. Cette étude a également permis de mettre en avant l’influence de la modification des paramètres d’anodisation: composition chimique, tension/ densité de courant, température et durée permettant de favoriser telle ou telle propriété de la couche anodique formée. Les tenues à la corrosion des trois anodisations, faibles comparativement à l’OAS conventionnelle ou à l’OAC, pourront également être améliorées par de nouveaux colmatages sans CrVI.

Accéder à l’étude détaillée:
Traitements de surface des alliages d’aluminium Etude comparative OAST OASD

 

Formations traitements de surface des alliages d’aluminium:

Formation « Traitements de surface des alliages d’aluminium »

Formation « Corrosion des alliages d’aluminium »

Contact:

Arnold Mauduit

Tél.: 02 48 48 01 11

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